Rue Jean Catelas
Novembre 2004
Ancienne liaison pour se rendre au dépôt de la Florentine.
Photo aérienne du chemin de fer. Rue Jean Catelas au premier plan.
L'émancipatrice
C'était une brasserie coopérative située face à l'ancien photographe Désoblin, rue jean cattelas. Ensuite il y a eu un dépot de charbon. Aujourd'hui ce bâtiment se trouverait sur le rond point du nouveau pont de chemin de fer.
Ici on peut distinguer le dépot de charbon à droite de l'ancien pont de chemin de fer.
Jean Catelas
Jean Catelas est né en 1894 en Picardie dans une famille d’ouvriers bonnetiers. Son courage pendant la guerre de 1914 lui vaut croix de guerre et médaille militaire. En 1919, il entre aux Chemins de fer du Nord et s’installe à Amiens. Il adhère au Parti communiste en 1921, est secrétaire du syndicat CGTU des cheminots du Nord de 1922 à 1932. Excellent professionnel, inlassable militant, artisan de la réunification syndicale des cheminots du Nord en 1934-1935, Jean Catelas est très populaire à Amiens et dans le grand centre ferroviaire de Longueau. Actif député d’Amiens, élu en 1936, il est en 1937-1938 secrétaire adjoint de l’Union des syndicats des cheminots du Nord. Il joue un rôle très important auprès de Maurice Tréand, responsable des cadres, dans l’organisation des Brigades internationales et l’aide à l’Espagne républicaine. Au congrès d’Arles du parti, il devient membre suppléant du Comité central. En 1939, il défend le pacte germano-soviétique, adhère au Groupe ouvrier et paysan après la dissolution du PC, échappe à l’arrestation en octobre, gagne clandestinement Paris, reprend contact avec ses camarades d’Amiens. Déchu de son mandat, inculpé de reconstitution de ligue dissoute, il est condamné par défaut le 3 avril 1940 à cinq ans de prison