On lui donnait aussi le nom de Loripette. On a ré expliqué, à chaque génération, que les eaux sont dangereuses, peuplées d’êtres fantastiques qui réclament
leurs proies. Les zones de prédilection de cette croyance sont les polders et les marais. Quand quelqu'un se perdait la nuit après boire, ne retrouvait pas sa route et se croyait
ensorcelé, il disait qu il avait été emmené du luton (Gondecourt) ou même au lutin (Aubers,Tourcoing).
Les lutins, disaient les parents, hantent les rivières et tirent les enfants qui s'aventurent trop près des rives. Tu
vas être poursuivi par les dood keersen (lampes des morts, feux follets:Flandre). Loripette a des yeux rouges tellement effrayants que les bébés fermaient les yeux quand on en
parlait afin de ne pas les voir. On la nomme aussi Loripette a roug's-yeux et quelquefois Loripette-gripette-serpette (Desrousseaux 1889) :
c’est une méchante fée. Les parents évoquaient aussi une Grand’mère Rouge-langue ou Rouges-pattes(calaisis) pour dissuader les enfants d'approcher des
watergangs.
(Recherche fournie par Maryse gourdin).
Photo aérienne rue Joseph Fontaine. Mai 2001
Pierre-Joseph Fontaine
né à Bruay le 19 décembre 1810.
Il fréquente l'école primaire, puis, à 10 ans, il entre comme galibot à la compagnie des mines d'Anzin. En mars 1825, un grave accident de travail met brûtalement fin à sa carrière de mineur. Il doit garder le lit pendant 3 ans !